Claire

Ouvrir des tiroirs.

Retrouver d’anciennes photographies.

Partir à la recherche de son passé.

Se perdre dans les labyrinthes de sa mémoire.

Fascinée par la mémoire et les souvenirs, je suis artiste plasticienne et je crée des installations autour de récits fictifs et imaginaires inspirés de faits réels. Comprendre le fonctionnement de la mémoire et des récits, rechercher des morceaux d’histoires pour créer la grande histoire, découvrir les espaces oubliés et les lieux obscurs de notre esprit. A partir d’écrits, de paroles, de témoignages et d’images, je reconstitue des décors où les histoires prennent place parmi les photographies, les textes, les dessins, les peintures et les images animées.

Très sensible aux mots et aux images, la littérature occupe une place fondamentale dans ma vie. Littérature que j’enseigne dans les écoles depuis une dizaine d’années et que je découpe, déconstruis, transforme en procédés créatifs lors des ateliers d’écriture et d’arts plastiques que j’anime un peu partout en Belgique.

J’aime écouter les récits, être attentive aux témoignages et rechercher des moyens littéraires de mettre en mots et en images les histoires individuelles…

Lucie

À l’aube de ses 30 ans, Lucie a l’impression qu’il serait temps de réfléchir à ce que ça lui fera, un jour, d’être adulte. En attendant, elle parcourt le monde, se construit journaliste, hante les musées sans poussière et prend soin de ceux qu’elle aime. Parfois elle interviewe des gens importants, ou des gens qui devraient l’être plus. Elle rencontre des profils fascinants, des nuls aussi, mais toujours de ceux qui lui apprennent quelque chose de marquant.

Elle voue un amour inconditionnel aux pignons de pin, aux pirates, au bon vin, à sa liberté, aux amitiés loyales et aux mots justes. Elle ne supporte pas l’idée de perdre son temps, a toujours besoin d’avoir une bouteille d’eau à portée de mains et de faire des « to do list ». Elle ne résiste pas à l’achat de certains livres, aux dessins qui ont de la gueule, et cherche désespérément une vieille machine à écrire fonctionnelle pour pondre, un jour, un vrai roman. Dans sa prochaine vie, elle sera matelot, sur son propre bateau, entourée de bouquins formidables, et elle s’assurera de ne jamais rien oublier.

De son enfance, elle garde les images, les parfums et les souvenirs magiques des dizaines d’été passés dans les montagne du nord du Portugal. D’ailleurs, dans sa prochaine vie, elle parlera parfaitement la langue de là-bas, avec l’accent de Porto qui chante le Duro.

Elle gère ses chagrins en dormant, ses conflits en silence, et ses doutes en s’obligeant à avancer, toujours.

Par principe, elle est humaniste. Par expérience, elle est devenue féministe et se bat chaque jour pour que ça ne soit plus une insulte. D’ailleurs, dans sa « chambre à soi », on retrouve une collection du magazine « Causette », entre quelques numéros du « Courrier International », des « Inrocks » ou de toute autre revue culturelle bien torchée (et jolie).

Enfin, si elle « tenait salon », elle inviterait Simone De Beauvoir, Louise Bourgoin, Edmond Dantes (oui, celui de Dumas), Bill Muray, David Lynch, Paul Auster et Sylvestre Defontaine. Ils auraient assurément des tas de choses fascinantes à discuter, ces sept-là. 

Monique

Je suis psychologue clinicienne de formation. J’ai travaillé dix ans comme thérapeute d’enfants, ensuite j’ai abandonné pour suivre un mari diplomate. J’ai donc beaucoup voyagé.

J’ai toujours aimé écrire. Jouer avec les mots, avec les phrases a toujours été un plaisir.

J’ai voulu être lue le jour où le monde s’est effondré autour de moi. Je vivais au Rwanda au début du génocide en 1994 et cette violence extrême qui s’est déployée sous mes yeux a brisé toutes mes convictions. Par la suite, j’ai eu l’impression d’avoir des choses à dire et, d’une certaine façon, d’être obligée de le faire. Par le récit d’abord. J’ai publié deux récits édités chez les éperonniers sur le génocide au Rwanda et sur ma présence dans le pays. Par la fiction ensuite. Il y a toujours de la tragédie du Rwanda entre les lignes de ce que j’écris. Je continue à écrire des romans et ne pourrais m’empêcher de le faire. Deux romans ont déjà été édités, un troisième le sera au cours du premier semestre 2018.

 

Je suis persuadée que l’écriture, même la fiction, est un témoignage. Nous ne pouvons écrire qu’à partir de ce que nous sommes. Même si nous inventons des histoires, le point de départ ne peut être que nous-même. Nous avons tous à témoigner : de ce que nous sommes, ce que nous avons été, ce que nous faisons, ce que nous avons fait, ce que nous avons vu et compris, ce que nous ressentons… Chaque personne est une source infinie de témoignages, d’histoires passionnantes à raconter. Voilà pourquoi je  trouve enthousiasmant de participer à l’élaboration de biographies, d’histoires vécues qui ne sont pas les miennes, mais que je prendrai beaucoup de plaisir à rendre agréables à lire.

Caroline

Journaliste de formation, j’exerce ce métier comme indépendante à titre complémentaire pour Le Soir, Le Vif, Gael… Je travaille également comme journaliste et chargée de communication au Centre culturel du Brabant wallon. Par passion et à titre personnel, dans le village où j’habite, j’ai initié un projet de mémoire collective mis sur pied par le Centre culturel de Beloeil. Le livre « Empreintes campenaires » devrait sortir d’imprimerie courant septembre 2017. Il réunit les témoignages des habitants sur différentes thématiques : la vie économique, les fêtes villageoises, les loisirs…

Je suis curieuse de tout et, surtout, des « gens ». Je dis souvent en boutade que je ne sais pas si je suis devenue journaliste à cause de cette curiosité naturelle ou si elle s’est développée par déformation professionnelle. Mais c’est certain, pour moi, tout est digne d’intérêt !

Ce qui me plaît particulièrement, dans mon travail comme dans la vie quotidienne, c’est de rencontrer l’être humain, de découvrir son univers et d’en dresser le portrait, par petites touches. J’aime poser des mots sur ce qui transparait au gré des entretiens qui, pour être professionnels, n’en sont pas moins parfois très intimes et émouvants.

La place disponible dans les pages d’un quotidien ou d’un périodique étant limitée, je suis ravie de pouvoir me prêter à l’exercice dans une formule plus ample et l’idée de rédiger des biographies m’enthousiasme donc particulièrement.

J’ai hâte de faire votre connaissance et celle de votre entourage, familial, amical ou professionnel. De tisser avec vous le fil de votre histoire, sur le ton que vous aurez choisi : factuel, poétique, humoristique… De creuser les différents pans de votre vie en nous aidant de toutes les archives qui pourront nourrir votre biographie. D’entamer ce voyage littéraire en votre compagnie et de mettre ma plume à votre service.

Suzanne

Je m’appelle Suzanne Cap.
A la fin de la guerre, je suis née à Bruxelles, où j’ai grandi et toujours vécu. J’aime depuis l’enfance les livres et le langage, c’est pourquoi j’ai étudié la philologie romane à l’ULB, puis enseigné le français dans deux écoles secondaires de la Ville de Bruxelles, jusqu’à ce que l’âge de la retraite me rattrape.

J’apprends enfin le grec moderne. J’espère l’exercer à nouveau sur mon île préférée, explorer aussi d’autres Acropoles et d’autres sentiers, et encore me baigner dans tous les bleus de la mer Egée.
Dans les années soixante, j’ai vu mon premier Sacre du Printemps par le Ballet du XXème Siècle. J’ai alors commencé à fréquenter les studios de danse : barre classique, quelques techniques plus contemporaines. Aujourd’hui, yoga, tranquille, pour entretenir à la fois corps et esprit.

J’aimerais voyager davantage (J’ai surtout exploré la Grèce, et fréquenté le désert mauritanien dans le cadre d’une action humanitaire). Je me rattrape avec la lecture et quelques spectacles. Mon fils s’indigne que j’aie si peu adopté la musique « de mon temps »: j’écoute de préférence la chanson française (Brassens, Barbara, Brel…) et la musique dite sérieuse. Au hasard de « rencontres » (car je suis curieuse), souvent grâce à des musiques de ballets admirés, qui ont stimulé mon envie de découvrir d’autres œuvres, d’autres compositeurs, d’autres cultures.
J’aime l’eau, les nuages, et tout ce qui vit : plantes, arbres et bêtes (avec mention spéciale pour les chats). L’amitié, l’amour et la camaraderie tiennent une grande place dans ma vie. J’aime les « gens »… sauf ceux qui ne doutent jamais d’avoir raison. J’aime les gens qui ont « une histoire ». J’écris un peu, pour moi, pour le plaisir. Pourquoi ne pas écrire, pour de bon, des histoires qu’on me raconterait ? 

Thibauld

Je suis Thibauld, un diplômé en cinéma et enseignant de français. J’écris avant tout pour dire des choses, apporter un sens à l’existence. Ayant déjà publié mon premier roman où j’avais relaté l’histoire de jeunes révolutionnaires, je termine actuellement le second, plutôt axé sur les religions.
La poésie m’intéresse aussi beaucoup en ceci qu’elle permet d’apporter des couleurs à la réalité. Par le biais d’images et par le surplus de rhétorique, elle associe l’inassimilable et, par ses associations, exprime par l’interstice l’indicible.

Mes thèmes de prédilection sont avant tout la culture, bien que je ne souhaite pas trop me circonscrire à un domaine en particulier. J’aime truffer mes écrits de références musicales et cinématographiques. Le contexte historique, l’atmosphère et l’ambiance des différentes époques qui remplissent mes écrits sont à mes yeux autant, si pas bien plus, importantes que le récit en soi. Les individus traversent le temps autant que l’espace, et ce sont les marques de ces époques parcourues qui collent à leurs corps. Raconter un individu, c’est raconter son histoire ; c’est-à-dire les époques qu’il a traversées.  

Sara

J’ai découvert, dès mon plus jeune‚ âge, le plaisir d’écrire. Ecrire est pour moi une force, un don, l’écriture est la parole de l’âme.

Se retrouver devant une page blanche vierge, nouveau-née sur laquelle coulent des mots, s’alignent des signes pour donner naissance à un texte, un roman, une histoire, un conte ou encore des moments de vie , ou toute une vie, me procure une sensation de bonheur, de bien- être. 

Ecrire, m’est chose facile, c’est mon coeur qui parle, je l’écoute et le laisse s’exprimer librement sans artifices et sans recherches spéciales.

J’aime écouter les gens, les laisser se raconter, chaque histoire est sans nulle pareille, elle peut être triste, joyeuse et l’humour, la dérision ont leurs places aussi, avec moultes détails ou plus simple qu’importe, j’en fais, comme le peintre compose son tableau une oeuvre spéciale et personnelle.

Même le plus petit ru a son histoire, il laisse dans ses méandres, ses peurs, ses joies, et y coule parfois une eau limpide ou tumultueuse.
Mais j’aime aussi, les histoires d’aventures, de gens téméraires ou encore des histoires insolites, étranges, comiques.

Ecrire est ma passion, j’écris à perdre haleine, tout comme le sportif parcourt des kilomètres, moi j’écris, ma plume vagabonde dans tous les sens, quel plaisir de lire un conte, ou une chanson, une berceuse pour mes petits- enfants.

La nuit ce n’est plus pareil, il m’arrive fréquemment d’écrire, mais là mon écriture endormie se déroulera en poèmes, en odes, en mélancolie écriture plus tendre, plus sensible, plus intime ou toutes les perceptions qui sommeillaient se dévoilent.

Voilà qui je suis, Sara Sartinnne, j’ai passé la soixantaine, j’aime chanter et chaque jour qui passe, j’en ai fait un cadeau de vie. 

Vinciane

Petite, je me laissais transporter par les photos du magazine « Point de Vue – Image du Monde ».  Ces personnages de papier glacé avec lesquels j’imaginais toutes sortes d’aventures. De cette époque, j’ai gardé ma première histoire, rédigée maladroitement sur un modeste A5, qui compte autant de fautes qu’il y a de mots. Pourtant, je me rappelle la satisfaction éprouvée après avoir vu ce récit, aussi petit soit-il, prendre forme sous mes doigts.

 

Qu’ils s’agissent d’impressions de vacances sur de jolies cartes postales, d’échanges de lettres qui ont donné naissance à des amitiés épistolaires (qui perdurent encore aujourd’hui), ou encore de quelques journaux intimes (que j’imaginais un jour voir publier), aussi loin que je me souvienne, écrire a toujours été vital.

 

Parmi les autres domaines qui me font vibrer, la musique tient une place de choix. Quand je n’écris ni n’écoute Studio Brussel, j’aime cuisiner, partager, échanger… souvent autour d’un bon café. Curieuse et la langue bien pendue, c’est naturellement que j’ai choisi d’étudier le journalisme. Depuis la fin de mes études en 2007, je suis tour à tour journaliste et copywriter, me laissant transporter au fil des rencontres et des opportunités.

 

« Mon histoire », ce sera votre histoire. Une histoire singulière dont vous seul livrerez les ingrédients. Aux travers de nos rencontres, que je mènerai avec tout le professionnalisme nécessaire (sans oublier de les ponctuer d’une note d’humour et de fraîcheur) nous donnerons vie à votre récit pour que celui-ci ne soit plus jamais « un vague souvenir » mais bel et bien un livre à lire, offrir, partager pour ancrer votre histoire dans le temps, parmi ceux qui vous sont chers.

 

A bientôt pour une première rencontre !